De l’audace pour l’Espace
Tintin a devancé Neil Armstrong. Seize ans avant la mission Apollo 11, Hergé avait anticipé les premiers pas de l’Homme sur la lune.
En 1969, au cœur de la guerre froide, l’objectif des États-Unis était de démontrer à l’URSS son leadership mondial. John Fitzgerald KENNEDY déclarait alors ne pas « envisager l’échec ». Quel enseignement peut-on en tirer cinquante ans plus tard ?
Le défi pour l’État français est de disposer d’un budget qui lui permette de réaliser ses ambitions. Un financement de 3,6 milliards d’euros pour la période 2019-2025, auquel sont venus récemment s’ajouter 700 millions d’euros, va dans le bon sens. Mais, parce qu’ils sont aujourd’hui débauchés par des recruteurs de sociétés privées, il est essentiel d’adapter la rémunération de nos chercheurs qui jouissent d’une excellente renommée mondiale.
Si les dangers de l’espace comme la cyber-guerre, l’espionnage, ou les armes antisatellites sont nombreux, il représente aussi une formidable opportunité militaire et stratégique. Ces technologies représentent également un enjeu économique important.
Dans le domaine spatial, la bonne échelle est celle de l’Europe. Alors coopérons afin « de ne pas envisager l’échec » de cette conquête si importante pour l’avenir. Sur terre, dans les airs ou dans l’espace, un seul mot d’ordre: de l’audace. Saperlipopette !